Mot de la bergère
Mot de la bergère

Mot de la bergère

Que ferons-nous de l’Année 2021 ?
Un cru exceptionnel ?

Nous voici à l’aube de cette année nouvelle. Personnellement et pour le Renouveau, je crois que ce ne sera pas une année comme une autre.
Dans le monde vinicole, on parle d’un grand cru. Et bien, si vous voulez bien me suivre, considérons que cette année peut devenir un « cru exceptionnel ». En effet, ne constatons-nous pas en Luc 4, 19 que le Seigneur nous « accorde une année de grâces ». Ce qu’elle sera appartient au Saint-Esprit. Il nous montrera le chemin pas à pas.

Hors cette année 2021 commence avec des restrictions et des interdits. Comment dépasser cela et faire de cette année une véritable année de grâces ?
C’est dans ces difficultés que nous éprouvons souvent la force de nous surpasser et de découvrir les traces de la présence de Dieu. Dieu est riche en grâces, Il attend que nous posions des actes de foi dans le concret des événements. Il nous tend sa main bienveillante et nous vient en aide. Ne rêvons pas d’être ailleurs. C’est ici et maintenant que la Lumière du Christ veut rayonner sur nous .Elle veut aussi nous traverser pour se déverser sur tous ceux que nous rencontrons.

Le 1er janvier 2021, j’ai « reçu » un Saint pour le Renouveau : Mère Teresa. Quel cadeau ! Quelle magnifique figure ! Voici, une femme très amoureuse de Jésus. Elle a toujours voulu en « TOUT » faire la volonté de Dieu, lui plaire en « TOUT » !
Comme Mère Teresa, laissons la charité du Christ nous traverser pour adoucir les peines de ceux qui nous entourent et leur offrir l’Amour qui guérit toutes blessures.

Cette année peut devenir un grand cru, comme dirait saint Laurent, « Il suffit d’un Saint ! ». Toi… Moi… Nous … !
Cette année de grâces nous ne pouvons la vivre et en faire un grand cru qu’avec le Saint Esprit.

Parfois j’entends : le Renouveau va sur son déclin ou le Renouveau c’est terminé ou c’est un Renou-vieux. Comment cela se pourrait-il ? Dites-moi ? Est-ce un homme ou une femme qui l’a fondé ?

Le Renouveau n’est-il pas l’oeuvre du Saint-Esprit. Ce même Saint-Esprit qui « planait sur les eaux » au début de la création. Ce même Saint-Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts. Ce même Saint-Esprit qui a saisi et transformé les disciples à la Pentecôte et qui en fait des témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Ce même Saint-Esprit a voulu le Renouveau Charismatique et il veut agir puissamment en son sein. Je le crois profondément. C’est Lui, dans la personne de Jésus, qui apporte la guérison à nos coeurs et à nos corps. Il est notre consolateur. Il veut susciter davantage les charismes au sein de son Eglise.

Dans les premiers temps, le Saint-Esprit a agi d’une certaine façon et maintenant Il semble vouloir agir autrement. Il attend de nous que nous soyons à son écoute permanente prêt à nous livrer entièrement à Lui. Abandonnons-Lui nos plans et nos idées… D’ailleurs, qui sommes-nous pour lui dicter ce qu’Il doit faire. Nous restons souvent sur une nostalgie du passé et nous croyons que nous avons loupé le coche. Même si c’est le cas, Dieu n’écrit-il pas droit avec nos lignes courbes, dans sa bonté Il redresse bien souvent les lignes.
Je prie l’Esprit Saint de nous donner de voir son action divine au-delà de ce qui est visible actuellement et de percevoir les engagements qu’Il veut que nous prenions pour l’Annonce de l’Évangile.

Rappelons-nous ces phrases du Pape François à la Pentecôte 2017 à Rome :
« Vous, Renouveau Charismatique, vous avez reçu un grand don du Seigneur. Vous êtes nés d’une volonté de l’Esprit Saint comme un courant de grâce dans l’Eglise et pour l’Eglise.
Voici votre définition : un courant de grâce ».
« Nous sommes nés d’une volonté de l’Esprit Saint » ! Le Renouveau, n’est ni un mouvement, ni une organisation, ni une communauté mais un courant de grâces dans l’Église voulu par le Saint-Esprit. Nous sommes donc tous appelés à répondre généreusement et personnellement à l’appel du Saint-Esprit.

Oui, nous sommes invités, à sortir de notre torpeur, de ce vécu pessimiste et anxiogène que nous pourrions considérer comme un état acquis et, à nous tourner vers l’avenir de Dieu. L’Esprit Saint t’appelle toi, moi, nous, maintenant, dans la situation qui est la nôtre ! C’est un moment privilégié pour s’abandonner à la volonté de Dieu.

Nous verrions-nous dire à Dieu : « on verra demain pour ton appel » !!!
N’oublions pas, que le Christ nous appelle à le suivre d’un coeur libre (Ga 5, 13) ! D’une liberté qui se reçoit et qui se fait don. Une vie livrée qui a souci de tout homme et plus spécialement des pauvres et des petits. Une vie où on « s’entre-porte » car « Un frère appuyé sur un autre frère est une citadelle imprenable » (Pr 18, 19).

Rien n’est défini par avance, tout est à écrire, et ce n’est, ni ce que l’on nous impose et ni ce que l’on nous interdit qui pourra stopper notre marche. Plus que jamais, il nous faut être revêtu du Saint-Esprit.

J’aime regarder le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide. Suis-je naïve ? Non, mais je crois à l’Amour de Dieu et je sais que son Amour ne déçoit pas. Comme je suis sûre de l’aube qui se lève, je suis certaine que Dieu veille sur notre monde et sur chacune de nos vies. Les dieux grecs hantent trop nos scénarios de pensées. Des dieux qui ordonnent le monde sous une forme de hiérarchie de puissance et s’expriment par des liens de domination et de soumission. Il n’en rien avec notre Dieu. Il est humble et Il nous aime d’un amour fou ! Et nous, nous nous contentons de Lui demander des bagatelles, des « ratchatchas » disait le Père Michel Bouillot ! Alors regardons notre verre et croyons que Dieu le remplit à ras bord.
Les anges nous le répètent en Ac, 1, 11 : « Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel, Celui que vous cherchez n’est pas dans les nuages ? » Dieu marche avec nous sur nos routes comme pour les disciples d’Emmaüs. Il veut que nous ayons besoin de Lui, faim de Lui, que nous l’appelions de jour comme de nuit. Il nous envoie deux par deux pour agir en son nom. Avec qui suis-je en chemin aujourd’hui ?
Pour vous aider à cheminer, pour vous encourager, pour vous soutenir, vous pouvez compter sur les Bergers diocésains. Le Renouveau est une grande famille.

Voilà pourquoi nous avons voulu commencer ce Fleuve de Dieu par la présentation des Bergers diocésains (Liège, Namur, Tournai) et vicariaux (Bruxelles et Brabant Wallon) ainsi que de leurs équipes ainsi que les membres délégués par les communautés et mouvements qui participent aux rencontres de la S.C.R.F. (Service de communion régional francophone).

Ces hommes et ces femmes croient dans la grâce du Renouveau pour aujourd’hui. Croyez que vos bergers diocésains ont le souci de vos groupes de prière et ont à coeur de vous porter dans vos projets et vos attentes. N’hésitez pas à faire appel à eux !

Ayons à coeur de partager avec tous, dans l’Église, la grâce du Baptême dans l’Esprit Saint, comme nous y invite le pape François. Durant ce carême ré-accueillons l’Amour de Dieu et entrainons d’autres à découvrir cet Amour. Acceptons d’être dépouillés de l’homme ancien, de la vieille femme, pour être revêtus de l’homme nouveau, de la nouvelle Ève, et évangélisons par notre vie. Soyons la « bonne odeur » du Christ qui accepte de se livrer dans l’amour. Osons prier avec ceux et celles que nous rencontrons, prions pour la guérison des coeurs et des corps comme nous y encourage Mgr Aupetit, à la suite du Christ.

Viens Saint Esprit, me voici, prends-moi, agis avec moi comme tu le veux pour que je donne le fruit que tu attends de moi pour la Gloire du Père !
Saint-Esprit travaille nos coeurs et rends-nous obéissants et humbles.
Père fais de nous des hommes et des femmes disponibles à tes projets de Vie.
Seigneur Jésus donne-nous de vivre la folie de l’amour à ta suite.

Annick Beuten