Retour sur les Soirées de Consolation Basilique de Koekelberg
Retour sur les Soirées de Consolation Basilique de Koekelberg

Retour sur les Soirées de Consolation Basilique de Koekelberg

« Rien jamais ne nous séparera de l’Amour… »  Rien !

Voici comment se sont ouvertes ces deux soirées de Consolations vécues le 23 octobre et le 4 décembre à la Basilique de Koekelberg avec la participation de notre évêque Mgr Kockerols. Ces deux soirées ont réunis près de 350 personnes c’est dire qu’il y avait une attente. « Soyez les bienvenus, il est bon que vous soyez là. Quelles que soient tes convictions, cette soirée est pour toi ! »  Mais pourquoi une soirée de consolation ? Une soirée pour essayer de déposer ses fardeaux, pour se laisser consoler et pour accueillir un regard nouveau sur son vécu. Cette soirée est née dans notre cœur autant que dans notre pensée. Elle a été reçue au cours de l’année 2020, au cœur de la pandémie. Qui que nous soyons nous avons souffert et souffrons encore de cette crise sanitaire et de ses conséquences mais aussi de vécus plus personnels. Devant les incompréhensions, les incertitudes, les intimidations, les obligations, les révoltes suite aux limitations prescrites, à la perte d’un être cher, qui hier encore était en bonne santé, nous sommes comme perdus, sans ressources, sans vigueur. Monseigneur Kockerols nous invite à ne plus être seul, à ne plus s’isoler. Il est vrai « qu’on ne peut tourner la page en 1-2-3. » Le deuil comme la guérison a son processus ; le temps… et  le découragement sont mauvais conseillers. « Il nous faut accepter notre pauvreté, accepter que nous ne sommes pas invincibles. Il nous faut grandir dans la confiance en Dieu car « l’Espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5).

La Chorale nous soutient sur ce chemin et nous encourage : « Ne craignez pas pour votre corps, ne craignez pas devant la mort, levez les yeux vers le, Seigneur, criez vers Lui sans perdre cœur. » Qu’avons-nous voulu vivre au cours de ces soirées sinon chercher un chemin de vie pour essayer de nous délester de ce qui nous pesait, de ce qui nous empêchait d’exister, simplement commencer un chemin de guérison. Mais nous ne sommes pas seuls sur ce chemin : Dieu est avec nous ! Quel cadeau ! Un Dieu Sauveur qui prend soin de nous ! Ex 3,7 Dieu dit « J’ai vu la misère de mon peuple… je connais ses souffrances, Je suis descendu pour le délivrer de la main des ses oppresseurs… » Et comme pour nous aider la chorale entonne  « J’écouterai ce que dit Dieu car Il est bon pour qui l’écoute… ma délivrance est sous son aile. » La soirée s’est déroulée ensuite librement permettant à chacun et à chacune de faire l’une ou l’autre démarche comme se rendre auprès d’un prêtre pour se confesser.

Il y avait là, sur les marches, comme signe tangible de notre fardeau, des cailloux anguleux. Nous pouvions les déposer en divers lieux comme à la croix qui nous accueillait, là couchée sur les marches, étendue sous la peinture de Malel ; ou déposer notre caillou près de la statue de la Vierge des pauvres qui semblait nous inviter à nous tenir avec elle, comme un enfant, dans la présence de Jésus Sauveur. Seul, c’est seul. Ce fut une grâce également de partager sa souffrance, ses doutes, son désarroi avec des frères et sœurs qui ne jugent pas et qui sont formés à l’écoute/prière. « Il est bon de s’entreporter », disait saint Francois de Sales.

Merci à Mgr Kockerols et à Anne Périer pour ces moments de préparation.

Merci à Mathieu Dulière pour la qualité de son travail de graphiste.

Merci à Dorothée et à chacun et chacune de la chorale pour la beauté de votre voix et de vos instruments. Vous nous avez portés par votre foi.

Merci à Mireille Bauduin et à Dominique Zeegers et vous tous de l’écoute/prière.

Merci Ruth pour ta disponibilité. Merci Grégoire pour la rigueur de ta pensée.

Merci à vous tous qui êtes venus ! Merci à toi qui a accueillis ces démarches et qui, un caillou à la main, a accepté ce pèlerinage intérieur.

 Annick