Session Koekelberg 2018 – résumé dimanche
Session Koekelberg 2018 – résumé dimanche

Session Koekelberg 2018 – résumé dimanche

Bulletin de la 33ème session du Renouveau charismatique
francophone de Belgique – Koekelberg
Numéro 5 : Dimanche 22 juillet 2018

Louange et témoignages

Après quelques chants qui exprimaient notre joie et notre merci, mais aussi notre envoi vers nos frères par le Seigneur, nous avons reçu quelques témoignages.Alice a été très touchée par la parole de Marthe qui disait au Seigneur : «Si tu avais été là mon frère ne serait pas mort».

Les Photos et clips:   dimanche 22 juillet

Dimanche 22 juillet Bulletin session Koekelberg 2018

Louange et témoignages

Après quelques chants qui exprimaient notre joie et notre merci, mais aussi notre envoi vers nos frères par le Seigneur, nous avons reçu quelques témoignages.

Alice a été très touchée par la parole de Marthe qui disait au Seigneur : «Si tu avais été là mon frère ne serait pas mort». Elle ne voyait pas non plus, dans sa réponse, où pouvait être la gloire de Dieu. Elle-même a perdu son mari après une maladie et elle était révoltée contre Dieu. Lors de l’adoration, une parole d’une dame qui souffrait d’un deuil mais dans la foi, l’a rejointe et elle en a ressenti une grande paix.

Marie-Jeanne désirait l’effusion de l’Esprit. Elle s’est confessée et a confié au prêtre qu’elle était délaissée par ses enfants. Le confesseur lui répondit qu’elle était choisie par Dieu pour être leur mère spirituelle en vue de leur salut. Elle a compris qu’elle pouvait et devait s’abandonner au Seigneur. En sortant, le bienfait de la confession se lisait sur son visage. En la voyant une femme s’est exclamée « Que cette femme est belle ! »

Une femme désirait remercier l’Esprit-Saint car elle avait ressenti enfin son action en elle. Jusque-là, elle enviait les personnes capables de belles paroles inspirées par l’Evangile car cela ne lui venait jamais comme elle le souhaitait. Lors de l’effusion de l’Esprit, la parole Le Seigneur est mon berger je ne manque de rien » est, à sa surprise, venue sur ses lèvres. Elle en a ressenti une grande joie en constatant qu’elle pouvait être instrument de l’Esprit.

Un prêtre demandait l’effusion de l’Esprit. Il l’a reçue, par l’intercession d’une participante, dans une sorte d’inversion des rôles, une parole qui lui fait beaucoup de bien

Une jeune femme, très hésitante à se lever témoigne de ce que ce matin, l’Esprit lui a fait quitter sa chaise. Hier, elle demandait qu’il lui dise ce qu’elle devrait dire. Elle a alors reçu une parole qui l’a étonnée car elle était exprimée dans des mots qui ne sont pas les siens et qu’elle n’utilise jamais. Elle a alors douté et demande qu’elle soit répétée. Ce fut le cas à plusieurs reprises. Elle en a été bouleversée et est devenue toute joyeuse Elle dit avoir vécu quelque chose qui fait penser au récit de la Pentecôte.

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Eucharistie présidée par le père Marc Leroy, berger de la session

Lectures :

Jérémie, 23, 1-6 : « Je les ramènerai dans leurs enclos, elle seront fécondes et se multiplieront »

Ephésiens, 2, 13-18 : « Par Lui, en effet les uns et les autres [juifs et païens] nous avons dans un seul esprit accès au Père »

Marc, 6, 30-34 : « Il fut saisi de compassion envers eux parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger »

Ceux qui étaient présents à 9 heures, nous dit le père Marc, ont entendu des témoins qui nous ont partagé ce que le Seigneur a fait à travers nous lors de la soirée consacrée à la Parole. Une sœur a osé pour la première fois dire à la personne qu’elle avait en face d’elle la parole qu’elle avait dans le cœur.

Ils ont dit les merveilles de Dieu. Ils nous ont fait du bien. Ils nous ont fait sortir du tombeau et aimer la vie. Ce n’est pas toujours facile. Mais pour un chrétien, il est important d’être vivant. Certains parmi nous ont entendu Jésus leur dire « sors » et ils ont accepté de répondre à l’injonction du Seigneur. C’est une injonction pleine d’amour, pas celle que donnent pendant la guerre les soldats qui veulent chasser les gens de leur maison. Jésus dit de sortir parce que nous vivons dans la mort. Et cette session constitue un moment favorable pour beaucoup, notamment à travers la confession. Le Seigneur nous fait sortir, non pas pour nous mettre à nu–c’est toujours comme cela qu’on cherche à humilier les prisonniers–mais pour nous revêtir du manteau de l’amour, de la nuit de noces, pour nous consoler et pour nous faire miséricorde.

Lorsque Lazare est sorti du tombeau, il sentait mauvais comme nous le raconte saint Jean. Et nous aussi, lorsque nous sortons du tombeau, nous sentons le péché. Mais Jésus est descendu dans le tombeau ; il n’a pas eu peur de cette mauvaise odeur car, par l’Esprit Saint, il vient nous l’enlever et nous donner l’odeur de l’amour. Mais Jésus souhaite aussi que nous fassions sortir nos frères et sœurs du tombeau : tu dois être la voix de Dieu qui prie et dit aux autres : « sors ! ».

Dans l’Évangile de Marc, Jésus nous invite à aller à l’écart, pour nous reposer comme un enfant dans le sein de sa mère. Nous pouvons dormir, mais, attention ! Car quand nous dormons il faut que notre cœur veille. Ne nous endormons pas juste après avoir regardé la télévision, ce tombeau des hommes. Il faut s’endormir dans le cœur de Dieu en murmurant
« le Seigneur est mon berger ». Notre sommeil sera alors beaucoup plus paisible que si nous avons regardé des choses stupides à la télévision. Je prie pour que tous les toutes les télévisions, tous les GSM explosent (sans faire de mal bien sûr). Le jour où il n’y aura plus de TV, on pourra aller jouer aux cartes avec nos voisins et échanger avec eux. On meurt au poste pour ainsi dire, le mauvais poste ! Jésus nous invite à nous reposer, mais seulement un peu. Vous allez rentrer dans nos maisons, vos familles, vos quartiers ou vos lieux de travail et retrouver ainsi votre quotidien. Mais je vous demande de retourner autrement dans ce quotidien, avec un cœur nouveau , avec la vie, avec le don de l’Esprit.

Si nous retrouvons certaine personnes qui nous ont fait du mal ou qui nous irritent, pensons à la parole de Jésus : « Père, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ». Nous n’aimerons vraiment nos frères qu’en regardant leurs souffrances Ils sont prisonniers de leurs péchés, de leur angoisse de leur souffrance, mais je prends cela sur moi. Ce n’est pas Toi, Seigneur, qui vis en eux, mais leur peur et leur angoisse. Père, fais les sortir de leur angoisse par ta miséricorde. Aide-moi, et nous pourrons les aimer comme ils sont, pour les revêtir du manteau de l’amour.. Revêtus de la grâce de Dieu, nous retournerons autrement, saisis d’un cœur compatissant comme Jésus pour le petit et le pauvre. Et le monde deviendra comme Dieu le veut, un peuple sans haine, un peuple dans la paix. Et quand nous aurons donné la paix, que nous aurons considérés les pauvres et les petits comme nos frères parce que nous aurons pris leurs souffrances sur, nous vivrons ce qui a été promis aux hommes de bonne volonté : la paix sur la terre. Amen.

A la fin de la messe, quelques « paroles de connaissance », c’est-à-dire des paroles annonçant une guérison du corps ou du cœur sont encore prononcées. Le père Marc invite l’assemble à prier pour notre pays. Il annonce qu’il part l’après-midi même pour le Congo où il va prêcher des retraites et demande qu’on le soutienne dans la prière.

Après l’Eucharistie, le temps est venu de se dire au-revoir sur le parvis ensoleillé de la Basilique en grignotant un sandwich bien mérité.

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