Retraite de 8 jours selon St Ignace
Retraite de 8 jours selon St Ignace

Retraite de 8 jours selon St Ignace

Depuis plus ou moins 30 ans, le Renouveau charismatique s’est répandu en Belgique, créant plusieurs groupes de prière, organisant plusieurs sessions et retraites différentes (effusion de l’Esprit, retraites de guérison et croissance, de couples…). Avec l’arrivée de Nelly, les groupes de prière ont découvert la guérison intérieure, et ensuite, avec le Père Aldunate , Nelly nous a fait découvrir les exercices personnalisés de St Ignace . Ces retraites, retraites de 8 jours, sont un trésor inépuisable.

1- Trésor  inépuisable :

Elle nous met en contact avec la Parole de Dieu :

Elle devient une Parole Vivante : elle prend vie dans notre vie. Elle nous fait découvrir les fausses images de Dieu, nos ténèbres, nos obstacles : obsessions, fuites, blessures (cela, dès le début de notre existence) ainsi que tous les comportements tordus qui en découlent…

Bref, avec tous les non-pardons  et sous ce nouvel éclairage, la Parole nous met dans la Vérité.

Et c’est dans la continuité de la pratique des exercices, année après année,  de cette longue lutte de l’homme avec son Dieu, de l’homme avec l’homme, que le Seigneur vient mettre sa paix et nous fait découvrir l’incroyable et inépuisable amour de son cœur de Père : c’est tout un Chemin :

« Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie »

2- Témoignages de retraitants :

1) Du néant à la vie :

La Parole qui a percé la carapace de mon cœur est la suivante :

« Mon peuple m’a oublié depuis des jours sans nombre »

Pourtant, c’était bien moi qui accusait le Seigneur en lui disant : Seigneur, tu m’as fait non pas pour moi, mais pour remplacer mon frère décédé. Mon vrai « moi », tu m’as oublié. Alors… « na »…et je fais ma vie à moi. C’est ainsi que je vivais depuis une quarantaine d’années, très inconsciemment. Ce n’est que ces 4 dernières années, que j’entendais cette révolte en moi.

En lisant, relisant et priant Jérémie 2 :

« Je t’avais planté comme un cep de choix, comment t’es-tu changé pour moi en sauvageon ? »

Je découvrais et commençait à accepter la bonté du Seigneur pour moi et tout doucement, la colère a pu s’écouler, se déverser, se déposer…et alors est venu résonner en moi :

« Depuis des jours, des années sans nombre, moi le Seigneur, je ne t’ai jamais oublié. »

Alors,…c’est se retrouver « confondu » devant le Seigneur. Il est venu alors, avec beaucoup d’amour, de tendresse et de douceur, me donner  souffle après souffle, cette vie, que je ne voulais pas !

Je me retrouvais, nouvelle créature devant son Créateur !

M.L.

2) Dans le sein maternel

Une personne suivait depuis plusieurs années, 3 séances  de psy par semaine. A sa retraite, on lui a proposé de prier le Ps 139…et tout de suite, avec le verset 5 «  derrière et devant tu m’enserres », elle réalise où se trouve l’origine de sa souffrance : sa maman, émigrée, refusait de montrer qu’elle était enceinte, pour pouvoir garder son travail.

Une démarche de pardon lui a été proposée, le pardon qui est la « colonne vertébrale » du chemin de guérison.

3) Dans le comportement

J’ai eu des problèmes de santé qui m’ont obligée à arrêter de travailler et qui ont changé ma vie douloureusement, dans  tous les sens du terme. Une parole reçue en retraite allant dans ce sens : « Veux-tu guérir ? » Jean 5,6, j’ai donc demandé au Seigneur la guérison.  Au fil des mois, des améliorations sont survenues. L’année suivante, je suis partie en retraite et voilà que sur place, au bout de deux jours, j’ai commencé à ressentir des douleurs assez violentes. Lors d’une eucharistie où je ne parvenais plus à prier, à écouter, j’ai senti la colère monter en moi : « Je n’accepte pas cette foutue maladie ». Le lendemain, j’ai reçu la grâce de déposer ma colère à Jésus et j’ai reçu à prier le texte de la brebis perdue et celui du bon Samaritain, ce qui m’a permis de réaliser combien j’avais du mal à « lâcher » et à me laisser faire . D’autres textes m’ont  montré que la peur et mon manque de foi étaient aussi des obstacles pour recevoir l’amour du Seigneur et pour accueillir toutes les bonnes choses qu’il voulait me donner, y compris concernant ma santé. J’ai reçu également la grâce de me décider à pardonner à quelqu’un de proche. Quelques mois plus tard, j’ai pu donner ce pardon qui attendait depuis des années et se rapportait à des blessures très profondes. Après ce pardon , je n’ai plus connu de crises, et quand j’avais mal, je rejetais l’inquiétude avec une facilité qui m’étonnait . L’année suivante, je suis repartie en retraite et là, patatras : grosse crise de douleur… J’ai pensé rentrer à la maison puis j’ai compris qu’il fallait combattre, choisir la confiance et je suis restée.  J’ai vécu une belle retraite où le Seigneur m’a éclairée sur d’autres points de ma vie. Deux mois plus tard, je souffrais à nouveau terriblement et comme je m’étonnais auprès de ma kiné que les  médicaments ne faisaient  aucun effet, elle me dit : «  C’est à l’intérieur que c’est bloqué, vous luttez contre quelque chose ». Alors, j’ai bien du me regarder en face : j’étais en colère et c’est cela que je cadenassais .  En  colère parce que je n’étais pas guérie, or, j’avais été physiquement mieux après avoir fait cette démarche de pardon . Vraiment Seigneur,  ce n’était pas juste… Quand j’ai pu lâcher tout cela au Seigneur, le traitement a pu me soulager. J’ai compris qu’en retraite, j’avais mis le couvercle sur la douleur parce que je ne voulais pas voir qu’elle revenait et que le Seigneur permettait cela. Mais le Seigneur veut nous mettre dans sa vérité et sa parole nous rattrape tôt ou tard car c’est grâce aux paroles priées en retraite et dans la suite que j’ai pu y voir clair. J’ai fait un pas de plus dans l’acceptation de ce que je vis, de ce que je suis. Concrètement, mes comportements ont changé : d’abord au niveau de mes plaintes. Me plaindre, c’est  me victimiser et m’enfermer dans la maladie qui prend toute la place. Ensuite, au niveau de mes peurs : en exerçant ma mémoire à se souvenir de l’aide reçue du Seigneur, des obstacles surmontés avec lui , des paroles qui m’ont remise debout, j’apprends à lâcher mes peurs  et je peux accueillir l’amour du Seigneur  et grandir dans la confiance . Finalement, j’apprends à vivre davantage au jour le jour et à « couper » avec les projections négatives échafaudées par mon imagination dès que quelque chose cloche, « Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient contre toi » Sophonie3, 15. Bien sûr, le combat est toujours là mais le Seigneur, par sa parole, continue à m’éduquer à travers tout ce que je vis car c’est vrai, je le crois, il veut me libérer, me restaurer parce qu’il est mon Père et qu’il m’aime.

A.Dubru

3- Fruit des retraites

1)  Individuelles :

C’est retrouver sa véritable identité d’enfant du Père. Quelle joie au cœur  et du Père  et du nôtre, de retrouver cette vraie relation, libéré des fausses images, de la culpabilité ; libéré  des mécanismes de défense : refuge, fuites rêves ; libéré des faux comportements :le perfectionisme ou le laisser aller…

C’est aussi, avoir été tant et tant de fois visité par le Seigneur qui fait Miséricorde…que c’est se « familiariser « tout doucement avec l’Amour et rentrer de plus en plus dans ce mystère d’Amour.

La reconnaissance et l’action de grâce naissent alors tout naturellement.

Et devant Celui qui nous a « recréés »nous pouvons :

« Elever les mains, le bénir en tout temps, avoir la louange sans cesse à la bouche ! »

2) Dans le groupe de prière :

…Dans notre groupe de prière, un peu moins de la moitié des membres font chaque année ou ont fait des retraites ignatiennes et  au fil du temps, la prière de la parole a changé : elle dure plus longtemps, les interventions vont en s’approfondissant, les temps de silence sont plus nombreux et très priants. La parole priée ensemble prend du relief, devient vivante, elle nous conduit plus loin, plus profond et nous nourrit pendant la semaine et de semaine en semaine.   Celui ou celle qui s’exprime le fait à la première personne et dit simplement comment, en quoi la parole le ou la touche maintenant. En ouvrant ainsi notre cœur au Seigneur, ensemble, il y a quatre belles conséquences : la prière de la parole devient vraiment partagée et enrichie par nos échanges, nous découvrons comment le Seigneur agit dans nos vies, la confiance dans le Seigneur et l’unité entre nous grandit et enfin, la louange « colle » à ce que nous vivons en vérité avec le Seigneur. Merci Seigneur pour ta parole qui nous édifie et fait de nous ton corps dans l’Esprit-Saint, gloire à toi Seigneur !

Anne Dubru, de Gembloux

4- En conclusion :

– Ce qui se passe à ces retraites, est une restauration de tout l’être intérieur.

A chaque session ou autres retraites, on peut recevoir des grâces, des lumières, des « bouchons qui sautent », mais ici, aux retraites de St Ignace, le retraitant est  aidé par la prière de fidélité (résumé des grâces reçues  et des nouveaux comportements et pardons à prier), et année après année, la restauration se fait de plus en plus complète, bénéficiant chaque fois de l’acquis de la retraite précédente : la re-construction se fait sur le « roc » ! Cela demande seulement de la fidélité, des la constance et de la persévérance !

– On « parle », beaucoup de la Parole et de  l’importance  de  prier la Parole : il y a à ce sujet, beaucoup  d’enseignement, de conférences. Là, à ces retraites, cela se fait et cela se vit : on en fait l’expérience.

– On fait surtout l’expérience de « demander  la grâce » de cette Parole. Ainsi, tout doucement, notre coeur s’assouplit, peut de plus en plus s’ouvrir à son Amour, être disponible à son Amour…être à Lui et le prier :

Prends Seigneur et reçois…donne-moi seulement la grâce de T’aimer !

Conclusion ?

Cela vaut vraiment la peine de s’embarquer dans une telle aventure !

M.vH 

« Tous droits réservés » (Svp, respectez les droits d’auteurs)

 

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