Session Koekelberg 2018 – résumé samedi
Session Koekelberg 2018 – résumé samedi

Session Koekelberg 2018 – résumé samedi

Bulletin de la 33ème session du Renouveau charismatique
francophone de Belgique – Koekelberg
Numéro 4 : samedi 21 juillet 2018

En ce jour de Fête Nationale, le temps de louange est emmené par la chorale des enfants et des jeunes : « je suis dans la joie, une joie immense… », qui donne le ton du programme de la matinée.
Quelques envolées des intervenants ponctuent la louange :  » merci pour chaque enfant qui est là, de louer avec nous » ; « oui Seigneur rien ne pourra plus m’arrêter ! » ;  » nous voulons choisir l’amour ! »
Le Père Marc appelle à l’autel les jeunes qui fêtent leur anniversaire ce 21 juillet.

Les Photos et clips:   samedi 21 juillet

Samedi 21 juillet Bulletin session Koekelberg 2018

Louange du matin

En ce jour de Fête Nationale, le temps de louange est emmené par la chorale des enfants et des jeunes : « je suis dans la joie, une joie immense… », qui donne le ton du programme de la matinée.

Quelques envolées des intervenants ponctuent la louange :  » merci pour chaque enfant qui est là, de louer avec nous » ; « oui Seigneur rien ne pourra plus m’arrêter ! » ;  » nous voulons choisir l’amour ! »

Le Père Marc appelle à l’autel les jeunes qui fêtent leur anniversaire ce 21 juillet. Trois jeunes filles reçoivent en cadeau un « joyeux anniversaire » chanté par toute l’assemblée.

Avant d’entendre les témoignages, la suite du récit de la Résurrection de Lazare (Jean 11, 1-44) est proclamée. Le père Marc appelle à laisser descendre cette Parole dans notre cœur où elle fera son chemin :  » Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

Témoignages

Hier, des groupes de jeunes sont partis en évangélisation ; trois d’entre eux sont allés visiter des prisonniers. Parmi eux Kevin, témoigne de son vécu : « Nous sommes venus à la prison de Forêt pour y célébrer l’Eucharistie avec les prisonniers. Nous avons loué et chanté Dieu devant les détenus qui avaient tous le sourire aux lèvres. Ça nous a beaucoup touchés. Dans son homélie, le père Jan leur a fait voir qu’en prison on avait beaucoup de temps : ce n’est pas comme nous qui courrons tout le temps, et il leur a fait comprendre que c’était une chance dont ils devaient profiter. Ça a passé trop vite et on aimerait reproduire cela. Ils avaient tous l’air « innocent » et joyeux, pas un seul instant nous n’avons pensé à ce qu’ils avaient fait. »

André, le 2e témoin, est lui aussi allé visiter des détenus, mais à la prison de Saint-Gilles.  » Dès qu’on passe les grilles, on change de monde ; pourtant les gens n’ont pas l’air très différents, ils sont comme vous et moi, des enfants de Dieu. Une fois le premier pas accompli, j’ai parlé avec eux, l’un a un petit jardin qu’il est fier de décrire, un autre n’a pas d’argent et n’a donc pas d’autre distraction que la lecture, que lit-il? Tim Guénard, Guy Gilbert…. »ça me rapproche de Dieu » a-t-il confié. Moi qui avais un peu peur, cette visite m’a libéré de mes appréhensions, commente André : pour moi, ces personnes ont la grâce de vivre leur enfermement en restant libres à l’intérieur. »

Troisième témoin, une jeune fille qui a fait de l’évangélisation de rue. Elle rejoignait un petit groupe lorsqu’elle s’est dirigée vers une dame «  sans trop savoir pourquoi j’étais là. Je vais vers cette dame et m’adresse à elle en lui disant : sache que Dieu t’aime, qu’il t’a toujours suivie et qu’il attendait ton autorisation…elle s’est mise à pleurer et je lui ai fait un câlin. Plein de personnes avaient détruit cette femme et le message qu’elle a entendu, Dieu t’aime et il ne te lâchera pas, l’a profondément touchée. Elle m’a remerciée pour cela. »

Jean-Philippe a repris le micro et remercié le Seigneur pour la guérison de Brigitte qui a reçu hier, pendant le temps de miséricorde, une triple guérison, genoux, dos, épaule.

Le père Marc relève quant à lui une parole reçue durant la démarche de la veillée :  » cherche d’abord le Royaume de Dieu, et tout le reste sera donné en plus. » Cette parole a beaucoup touché la personne qui l’a reçue d’autant plus que celle qui l’a prononcée ne connaissait rien de sa vie. Ceci est la preuve de la puissance du Seigneur lorsqu’on se livre à l’Esprit saint, au nom de Jésus, nous recevons la force de délier.

Le temps de louange s’est conclu par un vigoureux flashmob dansé et chanté par les jeunes, tandis que les enfants ont montré au public un condensé audiovisuel sur sainte Joséphine Bakhita, la thématique sur laquelle repose leur enseignement.

Enseignement de Denise Bergeron : la force de l’évangélisation

Par le Seigneur nous sommes appelés à l’évangélisation . Or cela n’a rien d’évident bien, que ce soit une expérience extraordinaire qui répond à l’appel du pape François à sortir de nos églises comme Jésus a appelé Lazare à sortir du tombeau et dit aux assistants : « Déliez-le et laissez-le aller. » (Jn 11,45).

Comme Lazare, Jésus nous met debout pour être en marche, remplis par la puissance de son amour, pour être libérés en vue d’annoncer que Dieu est présent aujourd’hui. Il nous faut entrer dans le mouvement impulsé par Jésus. N’a-t’il pas dit aux Douze « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Lc 9,13) ? N’avons-nous pas à proposer une nourriture , celle de l’âme, à ceux qui ont faim d’amour et de sens ? Ne nous faut-il pas aller vers ceux qui ne connaissent pas Dieu ?

Pour cela il ne faut pas nager à contre-courant mais se laisser emporter par le courant qui mène vers les autres ? Il nous faut oser le risque de la foi avec Jésus qui a tenu sa promesse de donner l’Esprit Saint.

Mais nous nous sentons faibles, nous avons peur. Prenons donc conscience de la force de l’évangélisation. Non pas d’abord de l’impact de l’évangélisation, mais de la force qui nous est donnée pour évangéliser et vaincre en nous les obstacles.

Pour avancer, plonger, oser, nous avons besoin d’ « une petite poussée » Comme Lazare, nous devons être déliés des bandelettes qui nous immobilisent ; comme lui , il faut qu’on nous laisse aller.

Parfois, on se creuse la tête : que vais-je pouvoir dire ou faire ? Si nous nous en tenons à nos idées ou nos manières d’agir, nous courrons le risque que ce ne soit pas Jésus qui parle ou agit, mais nous-mêmes. Il nous faut au contraire se servir des cadeaux, « du trésor de l’Esprit Saint » déposé au plus profond de nous. Nous avons à utiliser la « boîte à outils » que le Seigneur met à notre disposition.

Il nous a fait le don de l’espérance et de la foi. On peut alors poser un acte de foi, de confiance en Jésus et en sa Parole. Ce don il faut l’ « entretenir », cultiver notre jardin intérieur ensemencé par sa Parole . Ecouter cette Parole, c’est cela qui nous ôte nos bandelettes.

« Alors on tiendra bon » On ne sera plus ballotté au gré des objections ou des idéologies de ceux qui veulent nous faire passer pour des ringards.

Les petits événements de la vie quotidienne sont des occasions, soit de râler et de s’impatienter, soit des occasions pour un autre regard, une autre parole inspirés par l’Evangile plutôt que par nos traits de caractère. Jésus nous donne sa force, « sa force d’offrir » nos désagréments, nos épreuves (deuil, échec, rupture,…) pour les vivre autrement avec et par Lui.

Il fait aussi le don de la prière qui nous amène à partager la vie de Jésus et donc aussi sa souffrance et à l’accepter. Nous courons le risque de l’activisme : parce qu’il faut agir nous ne prenons plus le temps de prier. Or, Jésus, avant de parler, avant de partir en mission, se retirait pour prier. Ainsi, nous pourrons discerner car il nous arrive non pas de répondre à son appel mais de nous appeler nous-mêmes. « Si l’on ne prie pas on ne tiendra pas. »

Le Seigneur nous fait aussi le don de la sagesse pour reconnaître ou discerner la présence ou la volonté de Dieu. Il nous faut l’appliquer au discernement des charismes que nous pourrions confondre avec nos dons ou nos aptitudes naturels ou du moins avec la place ou l’usage que nous en faisons.

On distingue les charismes parce qu’ils apportent la paix ou qu’ils construisent ou parce qu’ils donnent la joie . Quel que soit le charisme, d’enseignement, de guérison ou autre, nous devons accepter un discernement par autrui, une confirmation. Nous pourrons accueillir des charismes qui nous surprendront qui changeront nos vies , comme celle de Denise qui est très timide et qui est devenue évangélisatrice et conférencière., Ainsi nous pourrons aussi faire de nos talents, en les offrant au Seigneur, des instruments pour l’évangélisation. « Nous pourrons rendre extraordinaires nos charismes ordinaires. »

Eucharistie présidée par Danny-Pierre Hillewaert

Aimez votre prochain, nous dit Danny-Pierre au début de la célébration.. Aimez votre famille, votre lieu de travail, votre quartier. Annoncez-y la bonne nouvelle. Pourquoi de pas descendre dans votre rue avec un sac poubelle pour y ramasser les détritus qui y traînent ? C’est une bonne manière d’aimer vraiment son quartier ! Aimez aussi notre pays, plus particulièrement aujourd’hui en ce jour de fête nationale. Evangélisez-le, soyez-y le « sel de la terre ». Confiez le à Dieu. Nous sommes heureux d’être belges, mais parfois notre pays nous fait mal avec des lois qui ne protègent plus les petits, les enfants non encore nés, les malades en fin de vie, les pauvres et les réfugiés. Demandons pardon pour ces lois qui ne sont pas conformes à l’amour.

Lectures

Michée, 2,1-5. « Malheur à ceux qui préparent leurs mauvais coup et, du fond de leur lit élaborent la mal »

Matthieu, 12, 14-21 : « Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas ».

Regardez ceux qui louent le Seigneur. Certains n’arrêtent pas de danser, nous dit Danny-Pierre au début de son homélie. Si je devais danser comme eux, je serais vite essoufflé ! Ici, chacun a le droit d’être ce qu’il est. N’hésitez pas à vous décrisper et à danser. Mais, si danser vous rend malade, ne le faites pas. Soyez tels que vous êtes. Ne vous croyez pas obligés de lever les bras.

Etes vous armés ? Etes-vous munis de la Parole de Dieu ? Tout à l’heure, je vais vous parler d’une deuxième arme, encore moins chère que la Parole mais tout aussi puissante et encore moins chère (on peut avoir une bible pour 3,50 euros …).

Jésus s’identifie au serviteur souffrant annoncé par Isaïe. Combien, comme prêtre, ai-je eu raison de le suivre ! Certains maîtres imposent leur pouvoir, mais Jésus n’est pas comme cela. On est parfois pris dans des addictions. Quand je mange un chips, c’est tout le paquet qui risque d’y passer! Mais le Seigneur n’a jamais été source d’addiction. Il ne nous lie pas. Il attend une réponse d’amour. Dans l’Evangile de ce jour, on voit que les pharisiens veulent le faire périr. Il ne va pas chercher à se venger. Au contraire, il se met à guérir tout le monde. Jésus est tellement peu addictif qu’il nous permet de l’abandonner. Un soir, j’ai perdu beaucoup de temps à regarder des films sur Internet. Le lendemain, je me suis réveillé très fatigué, mais mes paroissiens n’ont rien remarqué. Au contraire, j’ai prononcé une homélie pleine de l’Esprit-Saint. Voilà la vengeance du Seigneur ! « Blessé, humilié, il portait nos péchés et comme une brebis conduite à l’abattoir, il n’ouvrait pas la bouche ». (Le serviteur souffrant, Isaïe, ch 53).

Parfois, on reproche au Seigneur d’être trop tendre. Pourquoi permet-il la guerre. Pourquoi ne vient-il pas imposer la justice avec une armée puissante ? Notre Dieu ne s’imposera pas. Mais si tu ouvres ton cœur, il viendra vers toi. Nous ne devons pas dire au Seigneur ce qu’il doit faire. Quand je prie, je ne sais pas ce que Dieu va faire, mais je lui fais confiance, même si je ne comprends pas tout.

J’en viens maintenant à la deuxième arme que j’évoquais au début : c’est l’oraison, la prière amoureuse. Une prière où on ne lui demande rien : « Seigneur, je t’aime, je te donne une heure de mon temps si précieux, je ne fais que me donner à Toi. Fais de moi ce que tu veux. Je sais que tu aimes ma famille et mon pays. Si tu veux passer par moi pour les servir je suis prêt, mais c’est ton problème ». Si tu aimes Jésus, tu dois être prêt à lui donner du temps. Que dirait-on d’un parent refusant de donner du temps à son enfant qu’il prétend aimer ou d’un fiancé qui ne consacrerait pas quelques heures à celle qu’il aime ? Jésus doit occuper la première place. Quel sens cela aurait-il de lui donner tout, sauf mon temps ? Comme prêtres, notre travail ne servirait à rien si nous ne consacrions pas du temps à Jésus.

Tout chrétien devrait pouvoir consacrer au moins vingt minutes pas jour au Seigneur, les responsables d’un service, trente minutes et les prêtres au minimum une heure. Lorsque nous écoutons le Seigneur, sa parole a souvent un double sens. Je pense à ce qu’Il a dit à François d’Assise : « Rebâtis, cette église ». Il a d’abord compris qu’il s’agissait du bâtiment et il a fait ce que le Seigneur demandait. Mais plus tard, il a compris qu’il s’agissait aussi de son Eglise de chair. Et quand le prêtre prononce les paroles de la consécration : « Ceci est mon corps (…), faites cela en mémoire de moi » c’est bien Jésus qui revient parmi nous et se fait présent matériellement. Mais cela peut aussi avoir un deuxième sens : que votre vie soit aussi une offrande. Un jour que j’étais malade et que je prononçais ces paroles, j’ai senti que c’était aussi moi qui devait me donner au Christ. Lors de la communion, ce sont deux êtres qui se donnent l’un à l’autre. Le Christ se donne à nous et nous nous donnons au Christ.

Temps de miséricorde – Effusion de l’Esprit

Au milieu d’une basilique chauffée à blanc par le chant « je suis dans la joie… », P. Marc prie l’assemblée de demander l’effusion de l’Esprit saint pour une nouvelle Pentecôte. « Nous avons besoin pour notre pays d’une Eglise qui prie, qui reçoit les dons de Dieu pour la rendre belle, qui reçoit les fruits de l’Esprit saint que sont la Foi, le discernement etc. Je demande à tous ceux qui viennent prier que vous puissiez croire que Dieu veut vous donner des charismes pour sa plus grande gloire, et non la nôtre. Nous devons tous désirer que l’Eglise soit vivante pour l’édification du corps du Christ. L’Eglise est belle quand elle s’ouvre à l’Esprit-Saint. Et un peuple qui prie est un peuple que Dieu comble. Ainsi, tant qu’il y aura l’adoration perpétuelle, la basilique sera vivante !

Dieu a besoin de nous dans nos vies, de notre oui comme le oui de Marie. Quand Marie a dit oui, à ce moment un sauveur est né et Dieu a touché la terre. Il ne peut le faire qu’à travers toi si tu dis oui. Car Dieu n’a d’autres pieds que les tiens pour aller vers l’autre : sommes-nous d’accord d’être l’instrument du Seigneur ? »

Pour recevoir l’effusion de l’Esprit, le père Marc propose à tous les participants une démarche spirituelle pour le moins originale et qui s’est organisée en un savant service d’ordre ! Tous sont passés dans tunnel de prière pour aboutir face à une haie de priants. Ces derniers ont déposé chez chacune et chacun une parole « qui n’est pas notre œuvre mais celle de l’Esprit saint ».
Cette démarche a fait dire à Annick qu’elle avait eu comme la vision d’une Eglise en marche, une Eglise nouvelle. André, lui, a encouragé à approfondir le geste « toi qui as reçu une parole, chaque jour, confie-la au Seigneur pour qu’Il la fasse grandir ». Denise à son tour a ressenti fortement l’urgence de prier pour les jeunes. Des jeunes qui en effet n’ont pas été oubliés, car on a chanté tout spécialement pour eux « rien jamais ne nous séparera de l’Amour du Christ ». Enfin Caroline a ajouté une petite touche pour la route, extraite du livre d’Isaïe «  Il (Dieu) donne de la force à celui qui est épuisé ; et chez celui qui est sans énergie vive, il fait abonder toute la vigueur. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent. Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force» (Is 40,29-31)

Soirée spectacle par les élèves de l’école Saint-Dominique Savio

Quelque soixante enfants et leurs animateurs de l’école Saint-Dominique Savio1 à Mouscron nous ont épatés, émerveillés, par leur spectacle intitulé Né en moins7 2

Le scenario, en gros, emprunte l’essentiel au récit de l’Evangile de Jean dont la trame est respectée et bon nombre d’épisodes célèbres – parmi d’autres, les noces de Cana, la guérison de l’aveugle-né, le lavement des pieds, l’apparition à Thomas – sont mis en scène. Néanmoins quelques scènes proviennent des autres évangiles : par exemple, le Sermon sur la Montagne et les Béatitudes en Matthieu, ou, en entrée, le début de l’Evangile de Luc avec ses deux personnages, l’évangéliste et son correspondant Théophile qui, dans le spectacle, deviennent les deux narrateurs incarnés par deux jeunes dont il faut souligner la performance.

Les jeunes acteurs, depuis des enfants de cinq ans, jusqu’à de grands adolescents, jouent du théâtre, effectuent des danses ou font des numéros de jonglerie afin de rendre l’atmosphère de joie et de fête dans certains épisodes. La mise en scène est efficace, les dialogues, les paroles des chants, des solistes ou du chœur, les échanges des narrateurs se conjuguent pour exprimer, avec bonheur, ce que l’Evangile peut avoir de neuf, de surprenant voire, aux yeux d’aucuns, les Pharisiens, de scandaleux la personne et le message de Jésus.

Les chants étaient soit des chants connus, soit des cantiques ou encore des chants composés par les auteurs du spectacle. Plusieurs des chanteurs firent montre de dispositions vocales indéniables, tous montrèrent à quel point, grâce au travail collectif, à une direction efficace, une chorale d’école peut parvenir à un niveau tout à fait remarquable.

La représentation fut ponctuée de nombreux applaudissements et se clôtura par une longue salve et une standing ovation.

Que tous soient remerciés pour le très bon moment qu’ils nous ont fait passé. Une religieuse dont j’étais proche, qui s’était déplacée pour mieux voir ne me démentirait pas : plusieurs fois j’ai vu son visage qui exprimait son plaisir et son admiration.

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1 Enfant dont la sainteté fut très vive et précoce, de santé fragile, disciple de Don Bosco, il mourut à 14 ans. Il fut canonisé par Pie XII en 1954. Le choix de ce nom pour l’école, catholique, privée et gratuite, dit assez dans quel esprit on veut y élever ou relever les enfants et les ados.

2 Ce titre s’explique parce qu’à la suite d’une erreur au moyen-âge, la date de la naissance de Jésus avait été mal estimée. En réalité il est né quelques années plus tôt qu’on ne le pensait, entre 8 et 7 avant JC, d’où le titre.